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Victor se queda un año en Argentina

17 octobre 2009

Paysage désertique en sortant de la ville

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17 octobre 2009

Mendoza, dans la rue

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17 octobre 2009

Le parc San Martin de Mendoza, avec vue sur les montagnes

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19 septembre 2009

¡Che!

Oui, je m’en rends bien compte, je ne parle que très peu de ma vie à Mendoza et préfère de loin raconter mes voyages. Difficile de m’étaler dur les banalités de mon quotidien alors que justement je ne voulais vivre que du sensationnel, de l’extraordinaire. Partir à l’autre bout de la planète pour y retrouver d’autres habitudes, des semaines qui se ressemblent ; non vraiment c’est pas ce que je m’imaginais. Mais c’est inévitable il me semble. C’est certainement une des raisons pour lesquelles je n’ai quasiment pris aucune photo de Mendoza pour le moment. Les semaines de cours se suivent et se ressemblent, un peu. Parce que non, définitivement c’est pas ce semestre que je ferai comme la plupart des étudiants d’échange ici, à savoir partir 5 jours par semaine à l’aventure dans la steppe argentine. Non non, aucun arrière-goût d’amertume dans ma bouche. J’adore avoir le jeudi de libre et le vendredi cours toute la journée… 

D’ailleurs la fac parlons-en. Je m’étais figuré que les exams allaient être plus faciles ici, idée qui m’enchantait : j’allais pouvoir me tourner les pouces allègement. Mais la réalité est toute autre, j’ai raté le premier exam que je pensais valider haut la main. Comme j’avais deux autres partiels cette semaine, j’ai plus bossé. On verra bien ce que ça donne ! Les méthodes d’apprentissage me déconcertent : ici les matières n’ont pas de polycopié. Difficile de savoir donc ce qu’il faut apprendre. Tous les profs conseillent très vivement – c’est quasi obligatoire en fait – de travailler les cours avec des bouquins aussi épais que des dictionnaires. Pour que chacun puisse en avoir un exemplaire, et comme les livres de ce genre sont chers, ici on photocopie les livres à tour de bras. La photocopie tue le livre. Tant pis pour les droits d’auteur, les livres que les profs nous conseillent ont perdu la vie depuis bien, longtemps je crois. Je suppose que c’est illégal, mais toléré au nom de l’éducation. Bref, moi qui déteste cordialement les ouvrages scientifiques, je suis contraint et forcé de m’y mettre… Autre exotisme : ici les étudiants entrent et sortent de cours quand bon leur semble, et cela ne paraît pas les déranger plus que ça. Les cours sont en général dispensés par blocs de 3 à 6 heures d’affilée, avec des pauses heureusement. Comme en France, quand le prof est réputé incompétent, presque tout le monde sèche !

Les mendocinos sont réputés pour être très conservateurs, c’est ce que m’ont dit tous les argentins que j’ai rencontré ici. Je n’ai pas encore pu vérifier cette rumeur, car je crois que ceux que j’ai croisé jusqu’alors ne sont pas représentatifs de l’état d’esprit ambiant – mais je vous tiendrai au courant de l’avancée de mes découvertes sociologiques. Les mentalités ici me semblent extrêmement différentes de ce à quoi j’étais habitué. Par exemple, ma coloc’ Lujan, à 28 ans, n’a pas encore d’enfants, ce qui est extrêmement rare ici. L’âge « conventionnel » pour avoir son premier enfant ici est plus proche de la vingtaine, voire de la quinzaine pour les couches sociales les plus défavorisées. Les argentins allient aussi machisme et galanterie d’une manière qui leur est propre. Jamais vous ne verrez un homme monter dans un bus avant que toutes les femmes qui attendaient soient montées avant eux. Pareil pour ce qui est de l’ordre dans lequel on sert les convives lors d’un repas, toujours les femmes d’abord. Lors d’un rendez-vous – galant ou pas – dans un resto ou un bar, c’est un réel devoir pour l’homme d’inviter la fille. Un homme qui fait la vaisselle ici, ça tient du surréalisme social : si ses amis ou sa mère le verraient à s’abaisser ainsi, il mourrait de honte. De plus, si les hommes n’ont pas cette considération, les femmes le prennent comme un manque de respect flagrant. Ca me semble socialement très ancré, je ne crois pas qu’ils puissent me comprendre quand j’explique que je vois ça comme une forme de discrimination ou de domination déguisée. Dans le même genre, ici les femmes au foyer c’est très commun, les femmes font moins carrière que les hommes même si c’est en train de changer. Dans la catégorie «tabous sociaux », l’homosexualité est un exemple frappant : complètement inimaginable de voir deux hommes se tenir la main dans la rue ici. Même si je n’ai pas vécu cette époque, j’ai la sensation que les mentalités ici sont semblables à celles d’avant mai 68.

Ce qui me frappe le plus ici ce sont les contrastes. Entre les classes les plus aisées et les plus défavorisées il y a un gouffre insondable. Depuis la crise de 2001, la classe moyenne a quasiment disparu de la société argentine, 40% de la population est extrêmement pauvre. Ici les bidonvilles cotoient les quartiers privés verdoyants dont les habitants veulent échapper à l’insécurité ambiante. Evidemment qu’une société sans contrastes n’existe pas, mais ici ils me semblent extrêmes.  

A vous les studios, c’est tout pour aujourd’hui !

PS : J´ai pas de photos sur moi, mais promis quand j´aurais internet chez moi j´en mettrai!

5 septembre 2009

Buenas noticias

Che boludos !

Ca y est, j’ai trouvé un nouvel apart’ ! J’ai migré plus au centre de Mendoza, dans un endroit beaucoup plus calme. Ca fait du bien, je me sens enfin chez moi. Je partage un duplex avec une argentine pleine d’humour et de répartie, qui adore les plantes vertes et … qui apprécie les plats bizarres que je mitonne !

Je suis peu inspiré, mais ça va bien!

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29 août 2009

Mafalda fracassante

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29 août 2009

Les caves d'un vignoble mendocino, en compagnie d'Andrés et de Sandra

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29 août 2009

Andes hautes en couleurs

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29 août 2009

Quelques bêtes sauvages (qui ne mordent pas)

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29 août 2009

Horizon géologique de Talampaya, l'UNESCO a bien choisi.

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