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Victor se queda un año en Argentina
5 août 2009

Lo siento ...

De verdad, lo siento! (C'est comme ça qu'on dit désolé ici...) Désolé d'être resté si longtemps sans vous donner de nouvelles. Mais non, ne vous inquiétez pas, je n'ai toujours pas chopé la grippe A, ni succombé à une crise d'hyperglycémie provoqué par le précédent gâteau ;-) Du coup je vais vous ma dernière semaine.

Mardi dernier nous avons quitté Puerto-Montt avec Gonzalo pour Santiago. Voyage de nuit de 12 heures. C'est passé super vite, je crois que soit je commence à m'habituer aux longs voyages de nuit, soit les suspensions de ce bus étaient vraiment meilleures et m'ont permis de dormir... Arrivés dans la capitale chilienne, Gonzalo part pour Viña del Mar où il habite pour ses études, et je rejoins Mylène à Santiago. Je la trouve au bord de la crise de panique car sa fac lui a annoncé que les cours qu'elle comptait prendre à la fac de Santiago ne lui étaient pas accessibles. Elle me fait découvrir cette ville gigantesque, organisée en damiers comme toutes les villes sud-américaines. L'horizon des rues est bordée par les Andes enneigées, ça rappelle un peu Grenoble en version XXXL, pour ceux qui connaissent. J'ai eu l'impression vertigineuse que si j'atteignais le bout d'une de ces avenues sans fin j'arriverais dans les montagnes. L'ascension de la plus haute colline de la ville, surplombée d'une représentation sculpturale de l'Immaculée - avec éclairage qui change de couleur à la nuit tombée et musique pieuse diffusée par des haut-parleurs, me montre la ville de haut dans toute sa démesure. On ne voit pas le bout de ce champ florissant d'habitations, d'immeubles et de gratte-ciels de tous poils. C'est très européen quand même, à part quelques quartiers pittoresques et bien sûr l'ambiance hispanophone, on rencontre quand même des français partout. L'architecture n'est pas très dépaysante, et je me croyais un peu à Paris dans le métro. Ah si, un truc de frappant : les commerçants se regroupent tous par corps de métiers, ici la concurrence s'affiche ouvertement. Il y a la rue des bijoutiers, celle des vendeurs de lapis-lazuli sous toutes ses formes (vous savez, cette pierre bleue très certainement semi-précieuse). Finalement, Mylène apprendra jeudi que sa fac s'est plantée, on est donc partis donc pour quelques jours improvisés à Valparaiso/Viña del Mar, sur la côté du Chili!! J'ai parlé presque que français pendant deux jours, mais après 10 jours d'immersion dans l'espagnol ça m'a fait du bien!

Mince, il me reste plein de choses à vous raconter, mais je vous laisse là, mes yeux se ferment tout seuls!

Un abrazo!

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